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Derrière Boy Eats Drum Machine se cache en réalité une seule et unique personne : Jon Ragel, dj et multi-instrumentaliste qui n’hésite pas à poser sa voix sur ses morceaux et à créer des patchworks dont il est difficile de lister toutes les influences.

Même si l’application du précepte « On est jamais mieux servi que par soi même » peut évoquer de nobles intentions, tant ceux qui ne souhaitent partager avec personne leur vision artistique sont souvent les plus à même de bousculer les habitudes, il faut bien avouer que Boy Eats Drum Machine n’est pas toujours très à l’aise avec toutes ses capacités (notamment vocales) . Pas tant que les morceaux chantés soient de mauvaise qualité (ils sont juste souvent insignifiants comme « Constellation ») mais plus parce que les instrumentaux fricotant un peu avec l’abstrackt hip hop sont bien plus riches (« ABQ »). De même, autant « Gold in the hill » peut développer des ambiances dark-funk, autant le titre se vide de sa substance dès que la trompette est remplacée par la voix de Jon Ragel.

L’ensemble restera ainsi un peu vain avec des titres que les cordes vocales sucrent à outrance (« Lolo Forest ») et des couper-coller manquant tragiquement de direction (« Mr Train »).

Note : 5/10

>> Quelques titres en écoute ici