Sur « Stay Alive », on se demande si le mur de guitare ne va pas se transformer en une monstruosité infâme à force de jouer si tendancieusement avec le bruit. Mais quoiqu’il en soit il sera toujours contrebalancé par la voix de Kip Berman. “Everything With You” ne reproduit pas les harmonies vocales de Morrissey, elle reproduit bien plus, elle reproduit l’émotion que l’on ressentait en entendant la voix de Morissey. Ce n’est pas le fantôme des Smiths qui plane sur ce titre, c’en est la réincarnation. Même « Echo & The Bunnymen » est mis en danger sur ce premier album éponyme… Ils le sont tous… En écoutant « Hey Paul », les frères Reid doivent même se demander si la reformation de leur groupe en vaut encore la peine.
Alors oui certains diront que cet album est anecdotique, qu’il n’est qu’une dernière et vaine tentative de réanimer une flamme éteinte depuis plus de 20 ans, une tentative immature et dénuée de personnalité traduisant le manque typique de confiance des adolescents. Pour ma part je sais que The Pains Of Being Pure At Heart vient de sortir un album instantanément culte, le genre d’album qui annonce déjà la mort du groupe tant ils ne pourront jamais faire mieux que ces petites 10 perles.
Note : 8,5/10