Heureusement au milieu du disque se trouvent deux jolis titres qui laissent espérer du meilleur pour l’avenir de Yuksek : « I could never been a dancer » avec son intro qui monte subtilement en puissance, et « So far away from the sea » qui se paye le luxe de rappeler l’ambiance du dernier Animal Collective. Malheureusement la dynamique est vite cassée avec « Little dirty trip » qui traîne un pseudo riff de gratte lourd et encombrant.
On se laisse alors porté d’une oreille discrète par la suite.« I Like to play » est efficace à souhait déclenchant à 2 min 13 un inévitable hochement de tête. « So Down » porté par un son de basse rondement funky puis par un refrain bien catchy ne dépareillerait pas sur les ondes. « Freak O Rocker » aurait mérité une voix à la Sebastien Tellier mais doit se contenter d’une boucle robotique répétitive, et en devient vite ennuyeuse. « Eat my bear » clôt l’album sans déshonneur mais sans panache.
Tout comme Birdy Nam Nam, Yuksek a donc sorti un album dont certains titres raviront sur le dancefloor, mais qui manque trop de personnalité pour squatter les platines, reste les deux titres du milieu.
Note : 6/10