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Interpol restant en ce moment loin des feux de la scène, il y avait clairement une carte à jouer et les anglais de White Lies l’ont bien senti. L’album commence très bien avec une succession de titres très accrocheurs comme « To loose my life » qui rappelle Interpol sur les couplets et Coldplay sur les refrains et surtout « No place to hide » dont la simplicité ne remet pas en cause l’efficacité.

Puis le rythme baisse un peu, les ballades prennent plus de place, et Harry McVeigh le chanteur se retrouve peu à peu à porter les titres tout seul, le problème étant qu’il n’a vraiment pas épaules assez larges pour ça. Effectivement sa voix est trop forcée (« Nothing to give »), et les textes tapent un peu trop dans le cliché pour émouvoir. Au final, des clichés, il en est souvent question, le groupe abuse des gimmicks post punk (la batterie de « Farewell to Fairground »), et parfois des constructions sonore à la shoegaze.

Malgré de nombreux titres de très bonnes tenues (« E.S.T », « The Price of Love »), le groupe qui voudrait ressembler à Joy Division et Echo & The Bunnymen finit surtout par rappeler les honnêtes seconds couteaux que sont Editors.

Après si vous êtes en manque de votre ration mensuelle de post punk à cordes, cet album ne déméritera pas. Loin de là.

Note : 5/10