Avant même la sortie de “The Stand Ins”, j’avais déjà préparé ma petite chronique dans ma tête sur ce nouveau disque. En gros on aurait pu y lire ceci : ” Okkervil River est aujourd’hui double, Will Sheff d’un coté qui continue sous le nom d’Okkervil River et Jonathan Meiburg qui porte à bout de bras le side project – devenu project tout court – Shearwater. D’une même sphère, Okkervil River incarne la face joyeuse et présentable, tandis que Shearwater incarne la face sombre et désenchantée ; et j’ai toujours préféré le sombre au joyeux… ” Bref cette chronique de ” The Stand Ins ” devait surtout me permettre de revanter les mérites du ” Rook ” de Shearwater. Puis j’ai écouté ” The Stand Ins ” et j’ai réalisé que les deux faces se valaient, que les choses n’étaient pas si manichéennes.
11 titres dont 3 interludes, certains trouveront cela un peu court, mais au moins il n’y a aucun déchet. Quant à ce somptueux “Bruce Wayne Campbell Interviewed on the Roof of the Chelsea Hotel, 1979” qui clôture l’album, il joue à fond la carte Shearwater pour finalement mieux se retransformer en Okkervil River… Une métaphore de l’ami Will Sheff ?
Note : 8,5/10