Portal, originellement second couteau de la Orange Box Half Life, a réussi, grâce sa qualité certaine, a accumuler un buzz qui en a fait le jeu de l’année Technikart 2007. Le principe est simple mais révolutionnaire, l’héroïne possède un blaster, le clic gauche crée l’entrée d’un portail de télétransportation, le clic droit en crée la sortie. Le joueur doit alors réussir une série de niveaux où il doit à chaque fois se créer un passage grâce aux portails. En terme d’énigme, le concept est réellement novateur, car il arrive à mélanger casse-tête et action (moteur Half Life oblige). Télétransporter de l’électricité pour activer des interrupteurs, se jeter d’une tour dans l’entrée d’un portail pour profiter à sa sortie de l’effet de gravité, voilà le type d’action qu’il vous faudra réaliser au cours des 6 petites heures nécessaires pour finir ce jeu, court mais intense. Au niveau ambiance, Portal rappelle indéniablement le film de Cube de Vincenzo Natali. L’héroïne est enfermée dans un complexe sans en connaître les tenants et aboutissants et doit obéir à une voix synthétique qui lui promet un « cake » magique si elle réussit les épreuves. Très marrant au travers des réactions des robots qui se considèrent comme la véritable intelligence, Portal fait régulièrement sourire. Réflexif, intelligent et drôle, Portal a tout du grand jeu malgré son manque flagrant de cinématiques qui auraient pu l’emmener beaucoup plus haut en étoffant un peu l’histoire. So dont’t forget « The cake is a lie ».
Note : 8/10